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Régionales 2021

Le comité régional FCPE Ile-de-France pose ses exigences pour l’éducation des lycéennes et lycéens franciliens

Le comité régional FCPE d’Ile de France a pour mission de coordonner les activités des Conseil départementaux de parents d’élèves de l’école publique (CDPE) du 75, 78, 91, 92, 93, 94 et 95, affiliés à la fédération nationale de parents d’élèves de l’école publique (FCPE). Il porte les revendications d’environ 26500 adhérents franciliens.

Les membres du comité régional, issus de chaque CDPE, agissent. Ils siègent dans des instances régionales comme le CIEN et le CESER. Le comité régional a une vision sur les politiques éducatives à l’échelle de l’Ile-de-France.

Accès équitable de tous les élèves aux formations franciliennes

Notre vision est celle d’une école publique, gratuite, laïque et juste pour les écoles, les collèges et les lycées, dans les domaines de la coéducation, de la démocratie scolaire. Nous demandons une action urgente et durable de la Région pour la construction et de la rénovation des lycées. Nous demandons que soient fixés des objectifs clairs et ambitieux pour l’enseignement professionnel et agricole,  le climat scolaire et l’orientation. Enfin, nous demandons que soit fixé un cadre respectueux et protecteur pour la formation par l’apprentissage. Pour nous, l’éducation, enjeu majeur pour le futur de la Région, devrait être le premier budget du conseil régional.

Afin de garantir à tous un accès équitable aux études quels que soient leurs revenus familiaux, nous demandons que le conseil régional s’engage dans une démarche de soutien à l’école publique et laïque. Une dotation légale est prévue pour les établissements privés, il n’y a aucune raison pour que des établissements qui ne sont pas ouverts à tous bénéficient de subventions supplémentaires.

Une adéquation des lycées à la population scolaire

Engagés au quotidien, recueillant des remontées de terrain de l’ensemble de la région, nous constatons un creusement des inégalités territoriales en matière de construction et de rénovation de lycées. Le plan lycée actuel ne prend pas en compte les prévisions démographiques dévoilées par le dernier rapport du CESER sur la clause de revoyure. Une revoyure annuelle doit être élaboré afin de réactualiser la prospective sur les futurs lycéens. Cette revoyure doit se faire en coordination avec les départements. Il est nécessaire d’investir massivement dans les lycées pour le bien-être des lycéennes et des lycééns. La posture du conseil régional ne doit pas être un levier régional d’application des politiques ministérielles mais bien un levier pour la réussite et le bien-être des lycéennes et lycéens franciliens.

Mécanismes de compensation des inégalités territoriales

Les inégalités se manifestent également dans une offre publique inégalement répartie sur le territoire francilien : pas de lycées CHAM en Seine-Saint-Denis, un seul lycée international en Seine-Saint-Denis, 3 sections internationales en Seine-Saint-Denis, dans le 95, dans le 77… Nous prônons une égalité régionale dans les constructions, les efforts de rénovation, l’offre en termes de formations.

Le conseil régional doit accompagner l’éducation prioritaire au niveau académique et financer des actions pour favoriser les parcours entre collèges REP/REP+ et lycées. Des moyens spécifiques devraient être alloués aux lycées qui recrutent dans les  collèges REP/REP+

Le début du mandat doit être l’occasion d’un état des lieux impartial sur ces inégalités territoriales à l’échelle de la région, de chaque académie et de chaque département. L’effort de construction doit être ajusté au regard des nouvelles estimations fournies par le CESER et l’institut Paris Région. Cet état des lieux doit prendre en compte les lycées professionnels et les lycées agricoles dont nous affirmons la nécessité, l’innovation et la pertinence. Le plan pluriannuel de construction et de rénovation des lycées devrait associer l’ensemble de la communauté éducative et être réactualisé tous les ans. Attachés au service public, nous sommes favorables à l’investissement public et non au partenariat public privé.

Un plan d’urgence pour la génération sacrifiée

La génération de 2003 et 2004  a été sacrifiée par les réformes successives du collège et du lycée. Après deux ans de crise sanitaire, nos enfants et nos jeunes ont besoin d’un investissement à la hauteur en termes de moyens éducation nationale et région. Le rattrapage doit être effectué après tant de retards accumulés du fait de la crise et de la persévérance dans des réformes appliqués sans consensus et sans moyens supplémentaires. Il est nécessaire de mettre en œuvre un plan d’urgence, et d’assurer à nos enfant la poursuite de leurs études qui qu’il en coute ! Les lycéens franciliens doivent pouvoir disposer de lycées interconnectées de qualité : des ordinateurs (et non des tablettes, trop fragiles), des modules d’apprentissage émancipateur de l’écran

Le conseil régional doit investir pleinement dans l’orientation. Les outils numériques ne peuvent être que complémentaires d’un service public d’orientation : des conseiller.e.s d’orientation doivent être en capacité de recevoir tous les élèves pour préparer les transitions vers la vie professionnelle : post-bac par exemple. Ces entretiens doivent être faits en lien avec les conseils de classe et les professeurs principaux. Ce service public doit donner un panorama global sur les évolutions des métiers et le monde professionnel en Ile-de-France.

Des lycées de nouvelle génération

Une nouvelle génération de lycée doit voir le jour co-conçus par des représentants de lycéens et de parents, représentants de l’éducation nationale des professionnels, un lycée ouvert sur le 3.0, la métropole francilienne et ses complexités, un lycée ouvert sur la ville et l’environnement proche. Les lycéens franciliens doivent être exemplaire en matière de développement durable  : qualité thermique, aération des classes et des espaces, cours sans béton, potagers pédagogiques. Devront être privilégiés les cuisines centrales dans les lycées avec des aliments produits en circuits courts dans le bassin parisien.

Le conseil régional doit investir dans la co-éducation et la démocratie scolaire : espace parents dans les lycées, espace pour les lycéens, favoriser le vote et la participation électorale et plus généralement des parents à la vie de l’établissement, respect des instances, visites de début d’année pour toute la communauté éducative, présence systématique des élus.

Le lycée doit être autre chose pour les lycéennes et les lycéens qu’un lieu d’apprentissage et de transmission des savoirs ; il doit être un lieu de rencontre, d’échanges, de partage, d’accueil, de détente …bref un lieu de construction des adultes responsables qu’elles /ils seront demain !

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Nathalie Arthaud

  1. Quelle vision des inégalités territoriales inter et intra départements.  Quel est votre état des lieux ?

C’est le cœur de leur propos et leur préoccupation majeur.

Monsieur Mariette rappelle que Lutte Ouvrière sont des révolutionnaires communistes.

Les inégalités territoriales inter et intra départements sont dues aux capitalistes et à leur vision de la société. Les classes populaires sont concentrées et reléguées à la marge de Paris et de sa banlieue.

S’ils ont des élus à la région d’Ile de France, ils s’opposeront à toute mesure qu’ils considèrent inégalitaire dans le but de réduire ces inégalités.

L’objectif étant de rééquilibrer les moyens aux niveaux de

  • L’aménagement du territoire et
  • Permettre à chacun de s’épanouir et ce n’est pas seulement la responsabilité de l’école
  • Quelle priorité sur pour l’éducation sur l’ensemble de votre programme (court et long terme)

Si Lutte Ouvrière obtient des conseillers à la région Ile de France, ils favoriseront tout ce qui va dans le sens de l’égalité (que ce soit pour la santé, la culture, les transports, le sports, etc. …).

Leur priorité des priorités va à :

  • la construction d’établissements
  • les dotations aux établissements qui doit être réévaluée à la hausse
  • les établissements d’éducation prioritaires qui ont des besoins particuliers
  • le rétablissement d’une vraie dotation de solidarité dont les critères d’attribution ne seraient plus opaques (pour mieux la limiter) et viseraient à l’équité pour donner plus de moyens à ceux qui en ont besoin.

Dans leur programme il y a le contrôle par la population sur les comptes de la région en toute transparence.

Ils s’engagent aussi au redéveloppement de la vie associative.

  • Quelle vision pour l’avenir les lycéen.ne.s  de la “génération sacrifiée” ? (Revenu universel, bourses…)

Ils partagent le constat

Recul des organisations de jeunesse dans le milieu populaire => difficulté aggravée par la crise du COVID => difficultés aggravées pour la jeunesse.

Pour le moment ils n’ont pas réfléchi à un moyen en particulier de compenser cela … mais ce dont ils sont certains c’est qu’elles/ils vont :

  • Lutter pour le partage du travail entre tous
  • Lutter pour un salaire minimal pour tous …
  • Lutter pour que la situation actuelle n’ajoute pas au malaise de la jeunesse
  • Débuter une réflexion autour d’un plan d’urgence très rapide à mettre en place car selon eux le système des bourses actuel est inadapté

La situation s’est aggravée pour l’accès aux études supérieures … aussi elles/ils envisagent d’assurer les conditions maximales pour :

  • qu’un taux de résidence universitaire normal soit atteint en IDF par le CROUS (nous en sommes loin) car ils font du logement en général, une priorité sociale
  • que la gratuité des transports s’impose …c’est un basique pour eux de faire des transports en commun un outils de la progression sociale en région parisienne …
  • Orientation : quelle politique et quels moyens pour les SAIO (contexte mutation société et innovation). Le lien avec transfert compétence économique vers région justifie-t-il cette compétence régionale sur l’orientation ?

La situation de l’orientation est dramatique car les jeunes se retrouvent de plus en plus tôt enfermés dans des filières étroites.

Ce n’était pas la priorité de l’état. Cela n »’a pas été non plus la priorité de la majorité régionale actuelle.

Les régions demandent toujours plus de compétences mais ensuite elles ont du mal à récupérer les budgets et agir …les régions ne sont pas indolore

Alors pourquoi pas une décentralisation mais avec tous les moyens qui vont avec et pour une prestation au moins identique

Elles/ils veulent des locaux dédiés à l’orientation dans les lycées ou tout sera possible : consultations, information, débat, conférences, présentations, etc. … avec des personnels qualifiés et stimulés pour la prise en charge des élèves. Tous les adultes de l’établissement peuvent s’approprier ces questions. Il faut se battre contre une logique qui vise à mettre en relation établissement privés et élèves dans la limite des besoins de la région sans leur laisser le choix. Il faut laisser de la liberté dans les choix.

Le système Oriane mis en place par l’actuelle majorité régionale a tout dématérialisé = mise en concurrence

  • Quels objectifs pour l’équipement informatique et logiciels pour les lycées et élèves ?

L.O. réaffirme un principe basique : Gratuité totale des études pour tous …donc quel que soit l’équipement distribué aux élèves, tout doit être gratuit …y compris les assurances !

Les éditeurs ont déjà assez profité des manuels papier !

Réflexion à avoir sur l’utilisation des manuels électroniques : par exemple les collectivités locales pourraient orienter les décisions

Car les objectifs du capital ne sont pas loin …

Il faut :

  • Mesurer la pertinence et l’efficacité de tout cela et l’accessibilité à l’outil.
  • Mesurer l’accompagnement et l’environnement et la présence dans les établissements des personnels qualifiés

Il n’y a pas eu de réflexion suffisante sur la maintenance ni sur la stratégie d’utilisation futur des équipements (bloqués et donc non réutilisable dans le supérieur ensuite – pas de réponse sur le passage administrateur des élèves repreneurs en fin de cursus)

  • Quel vision, prévision et engagements de rénovation et construction des lycées GT et Pro ?

Equilibre entre tous les établissements est étriqué parce que les moyens sont étriqués.

Il faut diminuer les déplacements des lycéennes/lycéens.

Il faut mettre en place une loi d’urgence pour la construction d’établissements

En effet le nombre de places de lycée est largement insuffisant dans la 2ème couronne = prêts à réhabilitant des locaux vides pour en faire des lycées de petite taille et aller plus vite que 5 à 10 ans …temps normal pour la construction d’un lycée à partir du moment où la décision est prise

La périurbanisation de l’IDF était connue il y a déjà bien longtemps ; les mesures n’ont pas été prises.

Les locaux peuvent être augmentés de manière provisoire avec des locaux temporaires de type « Algéco » …sont de très bonne qualité et peuvent devenir un véritable lycée éphémère de très bonne qualité …des micros lycées pour plus de cohésion sociale et en attendant des établissements pérennes.

Trouver des terrains et même des terrains provisoires pour répondre à l’urgence de la demande est compliqué alors il ne faut pas s’empêcher de regarder du côté des friches industrielles (nombreuses dans le nord de Paris) qui peuvent représenter une alternative rapide aux délocalisations d’établissement (lycée Rabelais de Paris 18ème) Dans tous les cas, il faut faire les rénovations qui s’imposent … il faut les faire pour établir une égalité territoriale et financière.

Bien évidemment en accord avec les méthodes, l’architecture, les matériaux d’aujourd’hui …

Organisation militante : ils auraient les organisations mais cela supposerait

Nombres d’agents : partagent notre avis – Ils sont en nombre largement insuffisant

Ils doivent pouvoir profiter de l’annualisation du temps de travail, du partage du temps de travail et même de la diminution du temps de travail en maintenant les salaires.

Pour le bien être des jeunes et de tous la qualité et le nombre des personnels est un aspect fondamental de la qualité du fonctionnement des lycées.

Les agents participent à la communauté éducative ils pourraient y être associés beaucoup plus …forts de leur expérience.

Pendant les travaux, afin de mettre les élèves en sureté pour éviter les travaux (par exemple de désamiantage) en milieu occupé, des lycées éphémères doivent voir le jour.

  • Quels plans pour les Lycées Pro et lycées Agricoles ?

Voir plus haut.

Un rééquilibrage s’impose entre les types de lycées public pour faire bénéficier chaque jeune d’un choix conséquent. Chaque département doit se voir doter d’au moins un lycée agricole, un lycée international, des lycées à thème culturel ou artistique et des lycées pro ou généraux publics.

  • Quelles sont vos propositions en matière de développement durable : En particulier l’éco-bâti et cantine scolaire, éducation à l’écologie, capteur C02 et polluants ?

Ce sont des évidences.

Les services publics sont dans une dégradation drastique.

Il faut éduquer à l‘avenir de la planète, c’est primordial.

Les cantines doivent être tenues au maximum par des personnels de la région et doivent proposer des menus constitués à partir de produits BIO ou raisonnés et locaux.

Un Plan de recrutement des personnels dans les établissements doit être mis en place. Il faut renforcer les moyens en personnel et les adosser aux besoins

  • Quelle est votre position sur la place des parents ?

Un lycée est constitué de 3 composantes :

  • les personnels
  • les parents et
  • les jeunes.

Il devrait y avoir une synergie globale entre ces 3 composantes

L.O. se positionne en faveur d’un investissement et d’une relation maximum entre parents et enseignants.

A développer dans le cadre :

  • de débats à organiser dans les structures lycéennes
  • d’une remobilisation des réseaux militants dans les quartiers
  • de structures militantes qui doivent se redévelopper avec des axes d’engagement mais pas seulement

Tout leur combat a une dimension culturelle

La place de la culture, du livre et des débats avec des professionnels doit être rétablie

Le lycée pourrait être une république culturelle avec :

La venue d’associations dans les lycées : comme avec « sous les couvertures » qui a fait une expo sur l’historien Gérard Noiriel dans un lycée prioritaire de la ville d’Argenteuil

Cela ne demande pas seulement des moyens mais une volonté et des locaux idoines dans les établissements car la dimension culturelle est fondamentale …et aussi du personnel culture dans chaque lycée pour faire vivre les projets dans les établissements pour un vrai Droit à la culture. 

Stratégie de déploiement de la culture sachant que VP a dit qu’elle avait fait . Ils disent que c’est surtout de la bande annonce en 2ème couronne

Statut des parents = Ils y sont très attachés à la place des parents et leur investissement dans les établissements

  1. Êtes-vous favorable à une priorisation de l’éducation publique par rapport aux établissements privés ?

Un pas a été franchi en termes de soutien aux établissements privés.

Les moyens publics pour l’école publique et l’école privée développe ce qu’elle veut avec les moyens qu’elle a.

Le financement aux établissements privés doit se limiter à l’obligation légale.

L.O. demande l’abolition de toutes les lois qui favorisent les établissements privés (de la Loi Falloux (15 mars 1850), adoptée par 399 voix contre 237, qui instaure la liberté d’enseignement à la Loi Debré de 1959, qui instaure un système de contrats entre l’État et les écoles privées qui le souhaitent. L’État accorde une aide mais en contrepartie, les programmes doivent être les mêmes que dans l’enseignement public (l’enseignement religieux devient une option)


Comment entendez-vous mettre en œuvre cette politique ?

Ils feront ce qu’ils peuvent en s’appuyant sur la population et les lycéens en âge et les associations de parents d’élève

  1. Quelle est votre position sur les partenariats public/privé ?
    Privilégierez-vous les investissements publics directs dans l’éducation ou les appels d’offres ?

Favorisent les emplois directs que ce soit pour la maintenance, les agents, et les cantines.

Contrôler les produits serait plus facile avec des emplois directs. Les emplois de l’extérieurs sont indissociables des profits.

Les agents sont recrutés dans les milieux usés.

Une tendance lourde à la réduction … donc oui pour un volant de remplacement via des agences d’intérim, pourquoi pas mais avec un objectif en tête de les titulariser ensuite.

Faire profiter de nos connaissances du terrain pour donner du travail à des gens qui en ont besoin localement.

On a connu le drame des statuts contractuels dans les établissements scolaires qui ont entrainé des drames à la fin de leurs contrats précaires aussi nous devons réfléchir à comment les titulariser pour leur donner un contrat pérenne.

Oui pour les volants de remplaçants.

  1. Quelle vision de la citoyenneté et de la laïcité entendez-vous porter à la présidence de la région ?

L’école doit combattre les communautarismes. Les religions ont leur place mais à l’extérieur de l’école.

Il faut éduquer au respect des autres à la conscience au raisonnement au respect des idées des autres et à la confrontation des idées.

Le droit de se réunir doit être revalorisé

Cela nécessite tout un apprentissage avec des limites à donner à l’expression.

Questions diverses :

Le candidat ne voit rien à rajouter

Le 93 (Alixe) intervient pour partager son sentiment d’une prochaine rentrée que personne n’a préparée (en tous les cas pour le 93), dans un contexte de dotation Globale en terrible baisse.

Sentiment partagé par le candidat

Dominique Mariette ajoute que le nombre d’agents au service des lycées doit être énormément augmenté …ce serait un juste retour d’un argent public mis au service de la collectivité qui en a besoin.

Il est évoqué les enjeux des décisions multipartites au chevet des établissements qui en ont besoin (exemple de l’internat du lycée EREA Toulouse Lautrec de Vaucresson qui accueil des élèves en situation de handicap lourd et qui a été menacé de fermeture à cause de l’absence des personnels de nuit, absents car cas contact ou touchés par le COVID …la région aurait pu « dépanner » l’établissement mais ne l’a pas fait car ces personnels relevaient de l’ARS (agence régionale de santé) et pas de la région !

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Clémentine Autin

L’égalité des territoires est un enjeu majeur pour LFI/PCF. C’est un des axes de la campagne. Un double mouvement doit avoir lieu : transformer la société et en même temps un effort dans le système éducatif pour qu’il contribue pour atténuer les égalités, donner un maximum aux élèves pour qu’ils s’orientent selon leur choix. L’école seule ne peut pas tout. L’école c’est former des citoyens, des adultes.

Dès juillet, il est prévu un choc de solidarité pour ré-équilibrer les moyens au sein des territoires. La Seine-Saint-Denis est un département profondément sous-doté. Pour le lycée le mieux doté Seine-Saint-Denis, il est moins bien doté que le moins doté de Paris

On constate tous les inégalités dans tous les départements, y compris Paris (cas du Lycée Rabelais). Les élèves sont les 1eres victimes des différences de dotations. Nous craignons que si PCF/LFI n’obtient pas la présidence de Region, que VP aggrave les inégalités territoriales. Il n’y a pas assez de lycées en 77, 91, 93. Valérie Pecresse dénonce des séparatismes mais elle y participe notamment à travers les moyens publics fléchés vers le prive.

Il y a des outils pour agir contre les inégalités territoriales et scolaires. Les situations sont perceptibles avec des lycées mal traités lors des rénovations, par exemple le lycée Darius Milhaud. La dotation de solidarité qui doit être mise à contribution pour réduire les inégalités a été gelée malgré les demandes faites en CIEN par la FCPE et les professeurs. Le lycée de Palaiseau est un bon concentré de ce qu’il ne faudrait plus faire. Un pas a été franchi en IdF pour le soutien financier dans les établissements privés (construction d’un mur d’escalade avec des fonds publics). Que cela ne dure pas encore 5 années supplémentaires !

Les constructions et la réhabilitation des lycées : cf clause de revoyure dans le rapport du CESER sur le bâti scolaire. Sur le PPI, l’engagement est d’investir un milliard par an sur les rénovations de cantines, d’équipements sportifs, de lycées et lancer 2 constructions par an. Nombre de communauté éducative sont dans l’attente sans savoir quand les rénovations les concernant vont être lancées (cas de Champigny). Matériaux bio sourcés, lieu de vie pour les lycéens, égalité filles-garçons : les constructions, rénovations sont sur des temps longs, il ne faut pas se voiler la face. Les PPP c’est non, bcp trop couteux. MOE avec Ile de France Construction durable. Mise en œuvre avec les besoins issus des évolutions démographiques. Des groupes de travail  avec les CDEN

Priorité éducation :  le budget pour chaque lycéen rattraper la moyenne nationale passer de 2200/an à 2600/an dépense se décline dans des politiques complètes, plan sanitaire et aussi sur les équipements sportifs (45 au niveau National, 22 en IDF et 8 pour les plus défavoriser)

Laicité : si nous sommes élus, la priorité sera donnée à l’enseignement public d’une manière extrêmement claire. Le privé a eu de nombreux fonds alors que les lycées publics se détériorent. Il ne doit plus y avoir de l’argent public pour les lycées privés au-delà de ce que dit la loi.

Des  structures soutenues par Valérie Pecresse proposent des contenus inquiétants et critiques pour la laïcité. Dans le budget 2021, les chiens ont été lâchés pour le privé avec une augmentation de 311% par rapport à 2020. La Région Idf peut interpeller et faire avancer pour que l’école privée respecte les contrats, en terme de sécurité. 10 milliards d’euros dépensés chaque année pour le privé doit revenir dans la sphère publique.

La Région finance actuellement une association inconnue (25000 E) pour intervenir dans les établissements sur la laïcité

CL : sa position sur la laïcité, c’est différent que de dire comment on l’enseigne. On ne supporte pas que la laïcité soit instrumentalisée pour devenir une arme et faire la chasse aux Musulmans en France. C’est contraire aux objectifs de la Laïcité qui prône la paix civile. Il faut la liberté de parole et la transmission des principes écrits dans notre droit français

La laïcité à l’école est la condition d’émancipation de nos enfants. Il ne doit pas y avoir de prosélytisme qui obstrue l’émancipation, tant religieux, que sociétale, les entreprises du CAC 40 font du prosélytisme économique pour faire s’immiscer un prosélytisme managérial.

Valérie Pécresse veut faire évoluer la jurisprudence sur des idées anti-républicaines dans une charte laïcité qui ne prenait des mots mais pas les principes de fond. Cette charte a été cassée par le Conseil constitutionnel, qui n’a pas lieu d’exister du fait de la loi 1905

Lycées agricoles : Clémentine Autain s’engage à impulser un lycée Agricole par département. Pourquoi pas aussi à Paris. Il faut que l’enseignement public s’y mette, pas de raison de laissé seul les lycées privés agir. Ils proposent des formations qualifiantes intéressantes pour les jeunes. Leu donner envie car les lycées ont des places vacantes. Les débouchés : sortir de l’agriculture intensive, développer le maraichage, la gestion des parcs et jardins

Pour les lycées professionnels mis à mal, la vraie difficulté est que leur démantèlement est organisé au niveau National. Des élèves maltraités sans moyens de transports par exemple. Les filières sont délocalisées dans des lycées polyvalents qui deviennent énormes et sans gage de réussite.

Pour la restauration, engager tous les acteurs pour imaginer des partenariats de la Région avec des restaurants, des hôtels pour les apprentissages des élèves.

La Région ne peut seule sauver l’enseignement professionnel, il faut que le ministre de L’Education National soutienne aussi cet enseignement. La voix de la Région la plus riche de France est écoutée, elle a la possibilité d’interpeller. On peut faire en direct bâti et solution innovante et influer sur les décisions nationales

L’orientation professionnelle : mettre en adéquation pour l’orientation les besoins, les richesses d’un territoire avec les filières certes. Mais il faut aussi laisser des choix, tout ne peut pas être déterminé par une vision seulement économique. L’orientation pour garantir une égalité de traitement doit rester un service public National.

La stratégie Regionale est désastreuse, pas un mot sur la disparition des CIO. Elle mêle le public Adulte et Scolaire, mise en avant de la dématérialisation avec portail Oriane. Les conseils départementaux de l’EN demandaient à être un des partenaires privilégiés pour l’orientation, mais ils n’ont pas été entendus, trop seuls dans leur demande.

Les personnels d’orientation sont abasourdis par les décisions prises. Pour les jeunes hors du système éducatif, les missions locales sont très importantes mais la Région s’est fortement désengagée

Un plan d’urgence pour les lycéens et jeunes étudiants qui ont pris de plein fouet la crise sanitaire.

C’est dramatique, le mal est fait car depuis 1 an rien n’a été fait. Le pire est arrivé, on, a vu avec le télé enseignement.

·         Garantir via le plan Santé-Lycée : un accueil de tous les lycéens décemment. Réquisition de locaux pour dédoubler les classes

·         Equipement de capteurs VCO2 dans toutes les classes

·         Embauchés 1200 agents qui sont épuisés, soit 2 agents par lycée

·         Avec ce virus, les variants peuvent provoquer d’autres crises sanitaires.

·         Droit à une éducation de qualité pour tous avec des enseignements en présentiel

·         La Region pourrait intervenir sur les rattrapages, des allègements de programmes. JM Blanque n’a jamais voulu aborder ces sujets

Moyens pour les lycées (cantine et personnels) : Nous voulons faire un effort substantiel pour améliorer les repas : 80 % bio et 50 % circuit court. Des cuisines centrales. Ce serait un changement dans la vie des établissements.

Plan de recrutement des personnels des établissements : les établissements manquent d’adultes pour accompagner les jeunes.

Manque d’infirmière notamment, des psychologues. Se posent la question des rémunérations

La Région a une responsabilité sur ce sujet et recruter du personnel non précaire

Co-éducation : pour ceux qui vont siéger dans les CA des lycées, préparer leur participation en préparant avec les parents et ainsi faire évoluer les rapports de force avec le Rectorat. Que la loi soit appliquée avec des espaces parents accessibles aux parents d’élèves dans tous les lycées. Valérie Pecresse a mis à disposition des tablettes sans consulter les enseignants, ni les parents, sans réflexion sur l’utilisation du numérique à l’école, sans qualité. D’ailleurs, les tablettes et les ordinateurs portables distribués souffrent d’un manque de maintenance, les forces locales aux lycées sont très insuffisantes

Gratuité des transports pour les – de 25 ans dès la rentrée

Accès à la culture, c’est une des préoccupations, un médiateur culturel et artistique par lycée, Il aurait un rôle pour faire vivre les projets au sein des établissements et tisser des liens avec les points culturels d’un territoire. Pour le budget culture et son déploiement, Il faut remailler l’ensemble du territoire

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Julien Bayou

Etat des lieux : Quand Valérie Pécresse est arrivée elle a fait le constat en 2015 d’1/3 des lycées franciliens en mauvais état, rien de fait en 2015, début des travaux en 2016 pour ceux programmés par la précédente mandature. Elle n’a rien entrepris de plus d’où un retard accru. Malgré les alertes à chaque budget, Valérie Pécresse repoussait les travaux, elle a annoncé récemment un plan mais en réalité elle a baissé les dotations lycées publiques au profit des lycées privés. Les inégalités se sont encore creusées. Les toilettes du lycée du St Germain ont été prises en compte mais cela a été bcp plus compliqué à Coulommiers ! Des inégalités territoriales avec une absence de lycée publique sur certain territoire, seul le privé est là, exemple Milly La Foret.

En 2005, quand la Région a récupéré les compétences transport, c’était à la sortie de 30 ans de sous investissements. On est dans le même cas pour les lycées.

La crise sanitaire a révélé la gravité de la situation. En cette période c’est dramatique de ne pouvoir aérer dans certains lycées.

Nous sommes dans une situation où les jeunes payent 2 catastrophes sous-estimée en Ile-de-France

  • les marchés truqués avant 2015  ont laissé une ardoise colossale. Connaitre tous nos risques, à cause des marchés truqués, des établissements de 30 ans présentent des malfaçons, il vaut mieux les raser que de rénover. Il fallait minimiser les achats de matériaux et la main d’œuvre pour libérer du cash.
  • Pas de cartographie de l’amiante, des études préliminaires sont à faire pendant 2 à 3 ans à chaque rénovation, pour déceler l’amiante avant les travaux. Cas de G Brassens dans le 94, à partir du moment où des travaux ont déjà eu lieu, l’amiante s’échappe.

Ainsi, un plan de 5 milliards dès à présent ne permettra qu’une très faible remise à niveau. Il va falloir 25 ans de travaux.

Conception des lycées : Un lycée c’est l’accueil des élèves, des logements de fonctions et des équipements sportifs. Il va y avoir aussi un problème de ressources, 25% des agents de la Région partent en retraite dans les 3 ans. Au vu des salaires, le recrutement va être très compliqué. On constate un taux d’absentéisme important pour les cuisiniers et le personnel d’entretien. On peut favoriser le recrutement de cuisiniers par des logements de fonction à proximité. Les agents des lycées sont invisibles dans les lycées et si les agents d’entretien dans les lycées étaient plus visibles, cela instaurerait du respect pour eux et les établissements, cela comblerait la distanciation entre les lycéens et leur établissement. Recruter 900 agents de plus pour les lycées pour l’entretien et l’accueil. Favorable aux micro-lycées de 300 lycéens, économie de coût. Tout ce qui accompagne tel que les cuisines est couteux. Question des internats, ils ont été maltraités car ils sont mal repartis sur le territoire. Cas des lycées agricoles avec la question du foncier, mieux vaut être en 2eme couronne.

Rénovation et construction : La proposition est de rénover 130 lycées et de nouvelles constructions dont 2 lycées agricoles pour rester en cohérence de la démographie. Protéger les terres agricoles, former les jeunes sur des emplois d’avenir. Le fait de transférer la propriété des lycées publiques à Vinci pour en faire des lieux rentables, La vétusté risque de s’accélérer et ceci en dehors d’une mission de service public. Les lycées sont utilisés ¼ de temps de l’année, les doter plus largement pour les utiliser dans les missions de services publics. Elargir les formations, cela permettrait d’avoir des budgets issus d’autre fléchage de formation pour disposer de budgets supplémentaires pour la rénovation thermique, l’aération. Pour le professionnel, il faudrait proposer des passerelles avec le général. Sur un même lycée faire des passerelles entre professionnel et général, adjoindre la sécurité informatique à la sécurité, pour attirer de futurs ingénieurs. L’apprentissage accompagne aussi des BAC+5, pas seulement des bac pro. Non seulement promouvoir le PASS Culture mais aussi des orientations pour sortir des cadres prédéterminés, promouvoir les réorientations, en permettant d’aller jusqu’à Bac + 5. Cela est valable pour les infirmières, avec 6 années de plus, elles peuvent être médecins, l’étendre  la sécurité avec les ingénieurs sécurité informatiques.

L’orientation est une mission de service publique. L’accès à la formation est extrêmement différenciant. L’orientation peut être aussi l’expérimentation. Avec le Brexit, continué à accueillir des étudiants anglais, le caractère international doit être promu dans les lycées. Ce peut être une ouverture quand il y a un défaut de vocation des élèves. Des services d’orientation doivent être intégré aux lycées pour qu’ils dialoguent au sein des CVL et adaptent leur profil avec la population du bassin. Aider à sortir du décrochage scolaire pourrait passer en repérant en amont les vocations, de changer ensuite le mode d’apprentissage pour répondre aux profils particuliers. Au parlement Européen, des profils exceptionnels qui ont eu des échecs scolaires présentent des capacités de traductions avec un travail simultané d’écoute et de restitution.

Refus de la génération d’aujourd’hui de voir que ce qui a marché avant et qui  n’existe plus. L’emploi tremplin n’est peut-être pas la panacée mais il permet d’acquérir des compétences et ouvre une transition vers une reprise d’étude où les débouchés existent. Difficulté de recrutement suite à des études littéraires, faire une passerelle vers une formation pour être professeur, ce serait une mission de service public et 5 ans après la personne pourraient avoir une re-orientation professionnelle vers le métier de son premier choix. Il ne faut pas opposer général et professionnel et plutôt adapter les apprentissages aux nouvelles filières par exemple celles de la rénovation thermique ou bien des nouveaux matériaux.

Sur la Génération sacrifiée, Julien Bayou a rencontré les syndicats étudiants et lycéens qui n’ont pas été reçus ni par Blanquer, ni pas Pecresse. Il y a un abandon et un mépris total. Pour la subsistance, il y a des enjeux nationaux pour des bourses qui permettraient aux étudiants de continuer. Pour les décrocheurs, il y en a trop avec la crise. Travail intéressant mené par les écoles de la 2eme chance. Ne pas laisser les mois, reprendre très vite, une formation, une pratique professionnelle avec un accompagnement financier. Pour le gouvernement, le décrochage n’est jamais lié à l’argent ! Il faut garantir un revenu de transition écologique et social pour se former aux métiers de demain sur la rénovation thermique, l’économie circulaire.

Laicité : la proposition de la reprise de la commission STASI avec 2 jours fériés à définir avec les autres religions, pas en plus mais en échanges pour ceux qui le voulaient. La laïcité, il n’y a pas besoin d’étiquette. La laïcité c’est la séparation de l’église et de l’Etat avec la liberté de conscience. Le droit de croire ou de ne pas croire. L’enjeu c’est l’émancipation. La laïcité, c’est également intervenir dans les lycées privés pour lutter contre certaines actions telles que la distribution de tracts religieux. 93 % des lycées privés sont catholiques. Si un contrat n’est pas rempli, c’est le devoir de la Région de le signaler. Des poursuites pourraient être engagées, avec coupure du financement. La présidente de Région a cette possibilité, article 40. Cas de message diffusés dans les lycées privés lors de la manifestation Mariage pour Tous. Le lycée Charles Peguy est toujours non mixte et continue d’etre sous contrat (lycée dans le 11 eme Paris)

Démocratie lycéenne : Travailler avec les jeunes, les eco-délégués pour organiser les mobilisations et proposer des questions à l’ODJ à l’hémicycle du Conseil régional. C’est une bonne manière de débuter. Les lycéens qui doivent être partie prenante dans la vie des lycées. Avoir des forums réguliers avec les lycéens et les parents. Dans les conseils d’administration, le niveau d’information est extrêmement faible. Pour les projets de rénovation, les lycéens doivent prendre leur place, pas de lycéen, pas d’argent.  Aujourd’hui seuls chefs d’établissement siègent sans voix. Les maquettes présentées avec le calendrier des travaux, et un planning de 5 à 10 ans en général doivent impliquer les CVL

Les moyens : la rentrée 2021 doit garantir des moyens de rattrapage : embauche en intérims des agents là où le besoin est urgent,  DHG exceptionnelle, aide aux devoirs. Sur le long terme, grâce à une fiscalité active et à l’emprunt sur des taux négatifs sur les marchés, on peut donner clairement plus d’investissement et plus de fonctionnement. Nous augmenterons les dotations DGFL des lycées publics et nous baisserons les dotations sur le privé.

Transports : le terme de gratuité est trompeur, mais preferable de parler de tarification sociale. Gratuité pour les mineurs. Les Parisiens peuvent se faire rembourser le PASS, il faut l’étendre à tous les franciliens. La gratuité totale n’est pas possible pour maintenir les investissements. Création de Tarif Week-end pour les familles. Mise à disposition de Vélo pour les lycéens et lycéennes avec formation, mise en place de voies sécurisée

Qualité de vie des établissements : envisager la piétonisation aux abords des lycées sauf pour les bus. Le bruit est inacceptable pour suivre des cours (Villeneuve St Georges avec des Algeco non isolés et à proximité des pistes ; le Bac au lycée du Bourget pendant le salon du Bourget ou au bord du périphérique). C’est invivable pour les lycéens ! A cause du bruit, il y a eu une baisse de l’espérance de vie d’un Francilien passage de -7 mois à – 10 mois.

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Régionales 2021

Valérie Pecresse

  1. Quelle vision territoriale des inégalités territoriales inter et intra départements. Quel est votre état des lieux ? 

Ils ont ajouté 1 milliard au PPI au regard de la clause de revoyure du PPI demandé par le CESER => 6 milliards

1000 chantiers de modernisation et de sécurisation

xx lycées construits

Leur guide = analyses démographiques

Ils essaient de raccourcir les délais

Territoires où il y a un très grand nombre d’élèves qu’est-ce que vous envisagez ? Ils sont capables de trouver des locaux qui temporairement peuvent accueillir des élèves => lycées provisoires …

vu le retard qui avait été pris, une mandature ne suffisait pas à rattraper les situation

Faire rentrer les lycées municipaux dans la norme : en panne car les travaux dus par la ville de paris n’ont pas été fait selon les termes des protocoles …cela devait être à la rentrée 2022. 12 lycées concernés.

Dotations différentes en structures culturelles et infrastructure : que vont-ils faire pour palier à ces inégalités ;

Rééquilibrage dans les investissements sur la région entière : orchestre de France en visite dans

Tarifs très préférentiels dans les grands musées avec des transports pris en charge pour les lycées.

Lycées ouverts / nombreux partenariats

Budget culture à la région en hausse.

  • Quelle priorité sur pour l’éducation sur l’ensemble de votre programme (court et long terme) 

Ils avaient besoin de deux mandats pour rénover

Prévention du décrochage : sont passés de 2 appels par an à 4 appels par an sur la liste les décrocheurs

60% sont joints dont 50% ont déjà des solutions et dans les autres 50% la moitié sont envoyé vers les missions locales en vue d’une proposition

argent dans les lycées de la 2ème chance …

DÉCROCHAGE STIGMATISANT etc. …

ONT fait appel à fusion jeunesse (Québec) programme qui a commencé il y a 3 ans avec mise à disposition de jeunes diplômés en lien avec de grosses entreprises (jeu, design etc …) dans les lycées …programmes adaptés avec du ré-enseignement maquillés au travers de matières déguisées

Revenus de 4000 euros pour que les jeunes se forment aux métiers en tension ;

Chiffrage dans leur programme pour les lycées : 1 milliards d’euros / 2ème budget après le transport

Moyenne d’âge des agents en arrivant à 54 ans

40 millions d’euros / plan toilette

Promesse d’un lycée international par département Val de marne OK, Paris OK, Seine saint Denis OK

Nous aimerions une projection claire sur ces propositions de lycées …c’est à l’EN de décider les discussion sont en cours à e stade pas de point d’accord.

Idem lycées professionnels

Projection de lycées pro publics …

OFFRES SONT TRES TERRITORIALISEES

pas suffisamment d’engagement sur les lycées CHAM CHAD, etc. …

inégalités criante entre les départements sur l’enseignement des langues : parcours ABIBAC, BACHIBAC dans tous les lycées pour accessibilité à l’ensemble des élèves et

  • Quelle vision pour l’avenir les lycéen.ne.s  de la “génération sacrifiée” ? (revenu universel, bourses)
  • Orientation : quelle politique et quels moyens pour les SAIO (contexte mutation société et innovation). Lien avec transfert compétence économique vers région justifie-t-elle cette compétence régionale sur l’orientation ? 

Difficulté d’appropriation de l’outil ORIANE ou les jeunes ne retrouvent pas l’information précédemment disponible dans la structure ONISEP.

Compétence récente de la région qu’ils vont s’approprier petit à petit

Vont continuer

Revenu jeune actif de 4000 euros pour que les jeunes se formes aux métiers qui recrutent

Dérive vers l’entreprise privée …elle ne la voie pas

  • Quels objectifs pour équipement informatique et logiciels pour les lycées et élèves ? 

Parc informatique

Ordi extrêmement fragiles maintenance mal organisée très longue pas de possibilité d’installer des logiciels utiles aux études

N’ont pas le même bilan

Ceux qui n’en veulent pas ne le prennent pas et c’est comme cela

Dans quelle situation ils auraient été s’ils n’avaient pas pris cette décision ?

La région IDF a fait face

  • Quelle vision, prévision et engagements de rénovation et construction des GT et Pro  

Voir plus haut

  • Quels plans pour les Lycées Pro et lycées Agricoles ? 

Voir plus haut

  • Quelles propositions en matière de développement durable : En particulier l’éco-bâti et cantine scolaire, éducation à l’écologie, capteur C02 et polluants ? 

Vont poursuivre leurs actions commencées dans 50% des lycées

gestion des déchets, de l’eau

renouvellement énergétique

évolution des modes de construction

  • Quelle est votre position sur la place des parents ?  

Indispensable

On doit travailler ensemble

Courrier sans réponses

  1. Êtes-vous favorable à une priorisation de l’éducation publique par rapport aux établissements privés ? 
    Comment entendez-vous mettre en œuvre cette politique ? 
  2. Quelle est votre position sur les partenariats public/privé ?  
    Privilégierez-vous les investissements publics directs dans l’éducation ou les appels d’offres ? 

La liberté du choix n’a pas été fait au détriment du public. Plus de 200 lycées privés.

12 millions d’euros pour les lycées privés et 60 MILLIONS POUR LE PUBLIC

aides aux privés seront conditionnées à deux choses : nombre de boursiers dans les établissements

feront la distinction entre lycées

vont regarder la sociologies des établissements privés qu’ils vont aider

Travaux en site occupés (milieu occupés)

Programmes décidés avant leur arrivée …eux n’auraient pas fait comme cela.

Structures provisoires pour 12 millions d’euros – La ville de Paris a mis 1 an à leur répondre …sont dépendants de décisions d’autres, etc.

Il faut repenser la manière dont sont organisés les travaux dans les lycées avec contrôles sans faille sur bruit, dangers etc. …

  1. Quelle vision de la citoyenneté et de la laïcité entendez-vous porter à la présidence de la région ? 
    Quels moyens entendez-vous engager pour la mettre en œuvre ? 

Création d’une agence de la citoyenneté pour handicap etc. ….

Vision de l’équipe : l’accueil de tous n’implique pas qu’il n’y ait pas d’adhésion à la laïcité

Leurs agents reçoivent une formation sur la laïcité

Société choisie sur quel critère (elle ne sait pas) – 25000 euros pour intervenir dans les établissements mais elle ne sait pas …ils n’utilisent pas les assos partenaires subventionnés par la région. Elle va regarder

TRANSPORTS

Dans une logique d’égalité entre élèves de la banlieue et élèves

Parce qu’il y a en région de gros déficit d’offre de formation

Parce qu’il y a de grosses différences d’accessibilité de traitement et de charges pour les familles

Comment vous positionnez-vous par rapport à la tarification des transports en IDF pour les jeunes ?

Gratuité ou pas gratuités

Sont totalement opposés à la gratuité

Parce que ce qui est gratuit n’est pas respecté

Tarif à 4 euros maximum par trajet pour la grande banlieue

Rapprocher les franciliens de leur lieu d’habitation

CANTINES

Vont diminuer pour les catégories les plus défavorisées (4 tranches) le prix du repas de 0,50€

1,50€ à 4,50€ pour la facturation d’un repas qui coute 9€ à la région

Ils ont décliné la proposition du conseil régional d’investir les conseiller régionaux dans les CA de lycée (nous déplorons 30% d’absentéisme) car cela impliquait aussi la présence du rassemblement national dans les lycées.

Problème d’échelle.

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Régionales 2021

Audrey Pulvar

Les inégalités territoriales : les fractures géographiques et sociales en Idf sont connues et se résorbent peu entre les centres et les périphéries. Les habitants de la Seine et Marne connaissent des difficultés pour aller dans le lycée de leur souhait et les angoisses avec peu de transport pour aller dans les écoles Post-Bac. La surpopulation dans les lycées va aller en s’aggravant du fait qu’il n’y a pas assez de construction. Rénover le bâti, poursuivre les rénovations, Avancer sur les travaux lancés. Un rééquilibrage est à opérer pour les EPLE internationaux (en grande majorité dans l’Ouest parisien) et les CJAM (pas un lycée CHAM en Seine St Denis).

Un plan d’action : augmenter les DHG. Monter un plan d’actions en deux temps : des actions d’urgence pour les établissements dans des situations particulièrement critiques ; audit à mener avec une réponse territoire par territoire à construire. Dès le début du mandat, il faudra en rediscuter avec chaque département pour harmoniser les situations dans les départements. Aucun territoire n’y échappe (Paris et Lycée Rabelais qui ferme des formations). Les départements riches présentent aussi des situations dégradées. Avoir une réflexion à l’échelle de la Région et prioriser les actions. Avec le décrochage scolaire, après plus d’une année de crise sanitaire, remettre en place des objectifs ambitieux pour lutter contre le décrochage, développer l’aide aux devoirs. Créer des lycées de proximité en adéquation avec les vœux d’orientation des élèves. Une partie de la marge d’autonomie des établissements  doit pouvoir coller à la réalité des élèves fréquentant un lycée. Pour les projets pédagogiques, le budget ne serait plus alloué d’une manière uniforme mais à revoir pour l’adapter aux réalités terrain. Faire un audit des chantiers pour améliorer les délais et adapter les bâtis aux enjeux climatiques. Il y a des voies d’amélioration certaines. Une réflexion doit être menée sur les bureaux inutilisés pour les transformer en logements. La question de les transformer en lycée n’a pas été étudiée, mais pourquoi pas ? Les partenariats public/privé est aussi une piste.

Construction de nouveaux lycées : construire des lycées plus petits pour garder de la proximité. Tous les enseignements de l’EN et aussi mettre l’accent sur l’agriculture avec aussi la prise en compte d’anciennes techniques agricoles. L’Ile de France 1er dep agricole ne nourrit pas ses habitants mais exporte. Accent sur les transformations et agriculture écologique.

Mise en place d’une école de Théâtre et de danse, la place de la culture dans les lycées. Repositionner la laïcité

Revoir les équipements numériques

Lutte contre le décrochage scolaire : emploi civique, soutien des missions locales en concertation avec tous les acteurs de la jeunesse. Prise en compte des jeunes sans ressources par le Pass Jeune Idf. Tous les jeunes ne savent pas identifier les aides auxquels ils peuvent avoir droits

Laïcité : lors d’un point avec FSU, cette question sur les moyens pour les lycées privés a été abordée. Ce n’est pas à la Région de financer le bâti des lycées privés, mais de maintenir le budget pour certaines formations est possible. Les filières Pro proposent des formations que des familles peuvent rechercher quelque soit soient leurs revenus. D’où la proposition de créer des lycées agricoles. Il faut valoriser l’Enseignement Professionnel. Engagement total et permanent envers la République, avec chaque département, c’est la base de sa candidature

  • Un cursus pour sensibiliser sur la République, la Laïcité. Mise en place d’un observatoire francilien sur les discriminations
    • Soutien indéfectible à tous les enseignants dont les enseignements sont en rapport avec la République et la Laïcité

Informatique : on a des remontées des enseignants, chefs d’établissement. Beaucoup d’ordinateurs mais des problèmes de maintenance, les lycées sont mal équipés. Il faudrait  aider les familles en manque de connexion, où les besoins de travail à distance sont nécessaires et aussi la formation des professeurs. Les équipements informatiques doivent être prise en compte dans la rénovation des lycées

Numérique : 3 volets, les équipements élèves, manque de formation, ce qui se passe dans les établissements, les serveurs de connexion (lors de la continuité pédagogique,200 000 connexions possibles pour 560 000 élèves, on savait qu’il y aurait des problèmes) => réflexion pour mettre les compétences dans les lycées, les heures sup ou bénévolat ne suffisent plus. Un ingénieur réseau par établissement. Pérenniser les professeurs dans les établissements

Pour les sanitaires, aujourd’hui c’est considéré comme une fatalité. Ce n’est pas du tout normal. On connait tous les problèmes qui peuvent être préjudiciables pour les élèves. Dans le contexte, les élèves ne peuvent pas se laver correctement les mains dans le contexte sanitaire. Ce sujet est un sujet central comme le numérique pour la réhabilitation des lycées

Restauration scolaire : pour le BIO, les équipes ont prévu d’ici 2050, que 100 % des lycées soient basse consommation avec 100% de recyclage des déchets. Bien avant cela, mis en place pour que la gestion des déchets soit mise en place. Privilégier les appro BIO en Ile de France ou Régions connexes. On peut se fixer l’objectif de 60% en provenance de moins de 150 km, en luttant contre le gaspillage, on dégage de la marge pour proposer un plateau correct et mieux rémunérer les agriculteurs

Soutien aux jeunes : face au nombre alarmant de jeunes en détresse, il faut apporter des moyens, renforcer les infirmières scolaires, les psychologues scolaires, des formations à l’économie sociale et solidaire, à la transition écologique. Les moyens supplémentaires à la médecine scolaire sont évidents. Nous prévoyons de créer 10 000 emplois rebond vert pour des jeunes avec une formation à la clé. 50000 emplois civiques et solidaires sont prévus. Revenu Etudiant, pas possible de financer un RSA jeune, mais la demande est formulée et appuyée auprès du gouvernement. Pass jeune Francilien en coordination (Région, Département, Etat) pour permettre aux jeunes d’avoir accès aux aides dont ils peuvent bénéficier => mise en place d’un service dédié pour guider les jeunes lors de leurs demandes d’aides

Génération sacrifiée : investir sur des emplois dédiés jeunesse : emplois tremplin, soutien des missions locales, corps civils avec 50 000 jeunes par an orientés vers économie sociale et solidaire, une banque régionale va soutenir TPE et artisans sur le périmètre vers économie sociale et solidaire. Beaucoup de propositions pour les jeunes. 150 euro/mois pour les 100 000 jeunes les plus précaires versés à 50% par la Région et 50% par le département.    Transports gratuits.